Ma solitude cogne mon coeur: Des fenêtres de ma douleur, Les lumières de Dieu s'éteignent. Dans l'obscurité, personne pour voir Que mon âme saigne. Sur ma peau, aucune caresse pour m'émouvoir! Seul mon poème a le pouvoir De faire battre mon coeur Qui a cessé de croire Au bonheur. Sur mes lèvres, aucun baiser ne se pose! A peine espérer t'embrasser... j'ose.
Mes larmes lacèrent mon âme Aussi sûr que plusieurs rasoirs: Le courroux de Dieu enflamme Mon corps, m'entraînant dans l'enfer noir. Seule ma muse fait reculer ma déchéance Et éteindre le brasier du silence. Il n'y a que mes vers sur ce papier morose Pour me tendre la main. A peine si j'ose... si j'ose Espérer te faire l'amour demain.