J'ai un an" Je naîs, je meure, je souffre Je n'ai qu'un an et pourtant ils pleure.
"J'ai huit ans" Et il commence à apprendre de toi L'essentiel sans tout comprendre de lui - même
"J'ai cinquante ans" Il a soif, il fait des éteincelles, Il est seul.
"J'ai cent ans!" Il n'a plus de toi que l'envie que tu l'aime, Il n'éteincelle plus, il brûle, Il dégage chaleur et lumière, c'est merveille En ton sommeil, mon miel coulait si fort Qu'il te submerge bientôt... Il t'enlasse et de la Nuit, bientôt, un cri Se fait entendre:"Que je t'aime"
Du fin fond du jour, l'immense continent de Platon sort des