J'aimerais la regarder s'endormir, Quand ça me l'est interdit, Pouvoir jouer avec ses cheveux, Quand sa conscience est loin d'ici. Caresser sa peau, Quand ses rêves monopolisent son attention, Et que seule la folie que j'éprouve, Me tienne hors de raison.
Tenir ce visage entre mes mains, Me dire que tout d'elle serait mien, Pouvoir, chaque minute, la serrer dans mes bras, Et penser qu'aucun autre n'en aurait le droit.
Me sentir propriétaire de toutes ses envies, Qu'ici bas, je sois le seul qu'elle aimerait à vie, Me laisser à penser qu'elle serait uniquement mienne, Et que ses propres mots empliraient mon jardin d’Éden.