Encore une nuit brumeuse, qui se consume Le Roméo et Juliette brûle ma gorge... une nuit de plus Dans les vagues épaisses de mon cigare Mascarades de mes larmes Je parjure mes sentiments et condamne mes émotions Même ses lèvres voudront goûter la salée vérité Glisserons tes charnues sur les miennes irritées Chavire ton front dominant pour la danse Ma langue se charge du reste Dinah me chante le cri et moi je crie le chant Arrêt sur cet instant Te retourne défiant tes lèvres de mon glaive Je te serre pourtant si fort mais tu ne veux d'une trêve Le tango du baiser n'est qu'un jeu d'enfant Ton miel entremêle toutes ses allusions Qui persistent dans l’illusion de n’être qu'un rêve Le tango du baiser couche tous les grands enfants