Le vent semble gifles et la pluie semble haine L’orage rend si tristes ces infinies plaines ; Mon cœur débordant veut murmurer ton nom A mon âme alanguie du feu de ma passion.
La mélodie de l’air, les mélopées d’un rire Sont porteuses de peine autant que de soupirs. Mais pourquoi cours-tu donc, si tu ignores vers où ? Tu comptes seulement t’enfuir loin des cris et des coups.
Un élan de courage paraît guider tes pas Jusqu’à cet horizon qui va t’ouvrir ses bras ; Mais en moi tout est vide, éteint en ton absence, Le monde a revêtu une cape de silence.
Puisses-tu trouver ta voie, découvrir ton chemin, Surpasser tes angoisses et dénouer tes liens ; Envole-toi et pars, libère-toi du passé ! De ma terre à tes cieux, je te retrouverai.