Au loin on entends les plaintes de l'orage La fraîche chaleur des nuages chargés Qui entraîne le monde avec douceur et rage Dans des songes prévenants aux réveils illuminés
Alors,la bas, l'horizon a disparu Les cieux et les mers se sont révoltés Et le calme ordonné qui courait dans les rues S'enfui brutalement sans son passé
C'est de là, que les gouttes, vites défilent Et c'est une à l'autre qu'elles s'entraînent Les éclairs, menaçants et fins, filent Au dessus de nos têtes, les larmes s’égrènent