Oh toi que j’aime en secret ! Depuis que tu m’es apparue Au coin de cette maudite rue, Je suis frappé par un injuste décret. Obsédé par ta beauté angélique Je ne peux oublier ce souvenir magique. Des femmes, j’en ai croisées. Certaines m’ont plu. D’autres m’ont toisé, Mais je ne m’en souviens plus. Elles étaient belles et moins belles. Il y en avait des méchantes et des gentilles. Mais pas une d’entre elles N’a le regard qui émoustille. Avec cet air enjoué, Et ta démarche de princesse, Tu étais plus belle qu’une déesse. Aujourd’hui, je ne sais où tu es Mais je pense souvent à toi. Quand je vois le soleil poindre J’ai envie de te rejoindre. J’ai envie de t’avoir sous mon toit Pour poursuivre cet instant de rêve. Je ne me satisfais pas De ces secondes trop brèves. Souvent, je reviens sur mes pas Pour retrouver l’endroit ; Pour être ébloui encore une fois.