Hélas . . . Hélas pour moi, Je ne connais pas votre résidence ! Dois-je entrer en dissidence Pour apaiser mon émoi Suite à votre cruelle réponse ? Est-ce que je renonce, Ou dois-je persévérer . . . A cause de vos messages ambigus Ce que j’ai cru ne s’est pas avéré. Faute de ma comprenette exigüe, Je me suis mis dans le rôle du présomptueux Qui doit malheureusement revenir à la réalité Après avoir rêvé d’un tête-à-tête somptueux. Mes poèmes sont peut-être de qualité, Mais ils n’ont pas ce pouvoir de séduction Qui vous aurait assurément conquise. Le sage ne fera pas d’autre déduction. Moi, je n’ai plus qu’à retrouver ma banquise Abandonnée quelques instants de fols espoirs. Me reste plus qu’à accepter mes nouveaux déboires. Heureux celui qui est aimé de votre cœur. C’est vrai, je devrais lui témoigner de la rancœur, Il est vrai aussi, que je ne suis pas assez maladroit Pour proclamer haut et fort que j’en ai le droit.