Parfois, je la surprends en pleine rêverie. Quand elle me regarde, elle me sourit, ravie D’être en si bonne compagnie. Alors, elle se lève et dans mes bras se réfugie. A ce moment-là elle est encore plus jolie. Quand elle se déshabille, elle me stupéfie. Alors, je regarde et je balbutie, Ebloui par tant de féerie. Ses seins n’inspirent pas la mélancolie Parce qu’ils ressemblent à deux pâtisseries. Son ventre plat est tel une prairie. C’est là que je promène avec frénésie Et mes mains et ma bouche impie Tandis que ma belle me supplie De continuer mes cajoleries. Plus bas, ses cuisses sans cesse embellies Poussent aux plus grandes folies. Je ne vous parlerai pas du triangle de la magie. C’est du domaine privé de la seigneurie. La nuit, quand elle est endormie, J’aime la regarder à la lueur de la bougie, Ses cheveux blonds dans l’incendie Ressemblant à une symphonie. Au matin, radieuse, elle mendie Cette chaleur de mes bras qu’elle apprécie. Je l’étreints avec une passion inassouvie. Heureuse et bien blottie Elle me propose d’annuler notre sortie. Pour ce qu’elle est et pour ce qu’elle me dédie, Je l’aime et je la remercie.