Dans les rues de Gaza la douloureuse, L’atmosphère est adjuration. Partout de la poussière cendreuse. Rares sont les maisons dignes de ce nom. La ville est lugubre dans la pénombre. Partout . . . Partout des décombres.
L’armée juive avance et tue. Maisons détruites ; hôpitaux abattus. Ecoles rasées . . . Ne restent que les ombres. La chaussée est jonchée de cadavres. Des femmes ; des vieillards parmi le nombre. Partout des martyrs spoliés de leur havre.
Sous le ciel de Gaza, la haine est palpable Et l’air exhale la mort des innocents Victimes des multiples raids indécents Et la rancune tenace désigne les coupables.
Dans la boue de Gaza, des bébés pleurent ; Leurs mamans n’ont malheureusement plus de lait. Et leurs pouces dans leurs bouches en guise de leurres Ne suffisent pas à calmer la faim qui leur déplait. Les mamans quant à elles, démunies et désespérées, Elles pleurent à leur tour, de toute leur désolation Mais ne songent à aucun instant à l’abdication. Elles sont au sol, la haine au cœur et le regard exaspéré.
Israël a parfaitement le droit d’exister dans la paix et la Mais il n’a pas le droit de confondre représailles et massac Si ses réactions sont par trop disproportionnées dans l’atro C’est parce qu’il tente d’annexer quelques autres milliers d
Mais les enfants de la ville martyrisée jurent préférer mour Mourir sous un déluge de feu plutôt que sous l’oppression ; Leur vie quotidienne étant humiliations, privation et agress Et qu’on ne les accuse pas de susciter la haine ; ni de la n
Israël fait une chasse infatigable aux négationnistes ; Israël extermine mes frères mais se sent aussitôt agressé Dés qu’on le traite de parfait nazillon doublé d’un sioniste Israël ne vivra jamais en paix tant qu’il osera se dresser Contre la création d’un état falestinien légitime et souvera
Fasse que le destin offre aux descendants de ces contemporai Une coexistence pacifique dans l’amour et le respect mutuel.
Marre de ces souffrances réciproques ; assez de morts inutil Marre de ces années belliqueuses et conflictuelles. Il est grand temps de ne plus songer aux projectiles.
Dans les décombres de Gaza la fière J’ai croisé un jeune falestinien Qui en voulait à la terre entière Et j’ai souffert de son désespoir olympien. Quand je lui ai dis que l’amour existait, Il s’est mis à pleurer et j’ai pleuré avec lui.