Malgré mon âge avancé Je n’ai pas honte d’avouer Combien je suis amer et décontenancé En repensant à ceux qui m’étaient dévoués Au temps où j’étais tout petit. Ils sont malheureusement tous partis. Alors, depuis leur départ, je me sens perdu. Il y a un moment que je ne les ai pas entendus. Depuis, je n’ai personne à qui m’accrocher. Et je cherche en vain vers qui me rapprocher. Je ne demande pas grand-chose pourtant ! Juste une tante ou un oncle, peu importe. . . Une personne âgée qui m’ouvre sa porte. Pour moi, cela demeure très important D’avoir quelqu’un en qui m’identifier ; Quelqu’un de sûr pour m’y confier. Même s’ils n’écrivent pas sur le sable, La présence des adultes est indispensable. Et, bien que nous héritions avec bonheur Chacun de leurs préceptes ô combien diserts, Quand ils partent, leur absence devient désert. Certes, désormais ils habitent dans nos cœurs, Mais comment ne pas les regretter. . . Parce que, plus tard, vers qui s’orienter . . .