À l’horizon de nos humeurs, de nos envies, Ouverture à une rêverie inassouvie, La ligne d’harmonie a des frissons mystiques, Sublime prélude aux voix des chœurs séraphiques. Un exquis vertige a saisi nos âmes inquiètes, Qu’une lueur enchantée guide dans leur quête. Quel bonheur d’accéder à ce monde édénique, Sur la brise éolique d’une ondoyante rythmique. L’espoir incertain berce nos espérances voilées, Mets des paillettes dans nos iris auréolés. Sur nos vies, plane, le mystère de notre passé, Force et faiblesse étroitement embrassées. Qu’un souffle vienne à ranimer le feu mourant, Il pourrait bien se réveiller en murmurant Des pensées de tendresse divine et passionnée Et raviver la chaleur brûlante aiguillonnée Par l’ardeur exaltée de deux cœurs glorifiés Par la magie de l’éternel amour magnifié…