L’attente d’un petit paradis, tel que Bali, Est une rêverie de vestiges ensevelis. Parfois, j’imagine ses splendides horizons, Une fugue de fleurs exotiques à foison : Joie des belles danseuses aux costumes d’or ; Une musique étrange du gamelan sonore… Philosophie d’un envol astral dans cet éden Ou songe nocturne d’une extase soudaine. Une merveilleuse errance au pays des dieux, Espérance auréolée d’un hymne radieux, Chagrinée, quelquefois, par le courroux des cieux. Cheminons de concert dans cette île magique, Ensemble, parcourons ces villages béatifiques, Au spectacle de danse, le temps, suspendons, Milieu propice à un délicieux abandon. Des offrandes, en hommage aux bons esprits, Rizières aux courbes coquettes qu’elles s’approprient Jusqu’aux temples disséminés dans la forêt, Cœurs balinais beaux, dignes et pleins de secrets, De vapeurs d’encens, nimbés d’arômes évanescents ; L’île complice, à Ubud, mène nos pas effervescents. De vagues réminiscences d’un passé voilé, Bali, précieux vestiges de souvenirs auréolés.