Je ferme les yeux, Essaie de voir ce qui m’émeut. Je m’arrête un instant, Que se passe-t-il en dedans? Je me sens triste, Je cherche la piste. J’ai ce besoin fondamental, Crier ma peine, crier mon mal Où derrière cette douceur, Se cache mes pleurs. Le capitaine de ce vaisseau Se sent seul parmi ces eaux. De ces vagues houleuses, il va se sortir, Il pousse un grand soupir. Il ne veut quitter la barre, Il n’est jamais trop tard Pour changer de direction, Sur cet océan rugissant tel un lion. Enfin il découvre une crique, Il ose dénoncer sa panique. Une oreille attentive l’écoute, Il peut parler de ses doutes. Il ne se sent pas jugé Mais bien accompagné. Quelle joie de ne plus être seul ! Ainsi, éviter le linceul, Continuer sur cet océan, Qui parfois est apaisant Et savoir, si la tempête revient, Ce capitaine a des moyens. Il ne reste plus isolé, Que c’est bon d’être accompagné ! Merci à tous ces marins, Qui supportent ce capitaine sur son chemin !