J’écoute le marché Persan, Cette belle musique de Khatchatourian, Dans ce salon, près du foyer, Où nous écoutons cette musique enchantée, Après ce bon dîner Que ma mère nous a concocté.
J’aime garder ce souvenir en tête, C’est pour moi, une grande fête ! Nous jouons au tarot Dans ce salon, près du piano. Le feu crépite et me réchauffe le cœur, Je ne pense plus à mes soucis de l’heure.
Je m’enivre dans des paroles banales, Ainsi mes souffrances ne sont pas décelables ! C’est ce que je pense, Mais mon père est inquiet. Je n’ose lui confier mes souffrances, Je ne veux pas qu’il s’inquiète à outrance.
Je ferme ce jardin secret, Personne n’y a accès. Je joue un personnage, Je m’en veux et c’est dommage! Je reste isolée, je n’ose lui parler, Tout va bien Papa! Ne t’inquiète pas