Le chaos est en surface Et ne peux y faire face. Si je descends en profondeur, Tout près de mon cœur, Tout est douceur. J’y ressens un grand bonheur. Je descends tranquillement Et me revois petit enfant, Où je me sens déroutée Par ces autres bambins et leur méchanceté, Où je souffre en silence Pour ne pas déranger l’assistance. Je prends la couleur des murs Et je me sens ainsi plus sécure. Me sens plus en sécurité avec les aînés. Ils aiment cette fraîcheur d’enfants les entourer. Je me sens importante à leurs yeux, Quand ils me voient, ils sont joyeux. La moquerie des enfants M’a toujours atteint profondément. Je le constate après quelques décennies Et c’est un cadeau de la vie. Enfin je le réalise! Et je peux le sortir de la valise Où j’ai entassé tant de mal-être Et veux retrouver mon bien-être. Cette valise, après tant d’années Était difficile à ouvrir et refermer. J’ai décidé de la sortir du grenier Et regarder à l’intérieur ce qui m’a tant dérangée. Sortir ces vieilles introjections, Passer à l’action. Je ne peux les effacer, J’ai le pouvoir de me changer, J’ai le pouvoir de ne plus banaliser, De regarder en face ce qui m’a tant blessée. Quand j’ouvre cette malle à double fond, Je descends dans ces milieux profonds Où je n’ai plus peur d’y rester, J’ai le pouvoir de remonter. Ce système de défense, la banalisation M’empêchait de passer à l’action. Dans cette valise, j’ai découvert De beaux trésors tout au travers!