Ce ciel, d’une blancheur laiteuse Les laisse tomber, majestueuses, Les grosses, les petites, Les blanches, les plus grises, Chacune a sa particularité, Elles arrivent toutes sur cette terre glacée. Elles font des adeptes, des mécontents, Ceux qui les regardent en s’émerveillant, Ceux qui maugréent en pelletant. Elles continuent de tomber Sur les branches, dans les prés. Je ne peux rester insensible À ces oiseaux malhabiles Qui essaient de rester perchés, À crier, à piailler, à picorer, À chercher leur dulcinée Sur ces espaces enneigés. Ils retournent dans leurs abris Pour y construire leur nid. J’aime les entendre chanter, Voir les chats les surveiller, Être à l’affût et saliver, À travers cette fenêtre givrée.