Je suis au pied de cette falaise, La mer se retire tout à son aise, Les rochers prennent un peu l’air Avant de retourner sous la mer.
Les petits crabes font les fous, Ils se cachent dans les trous. Les algues s’ébouriffent au vent Et retrouvent leur ton verdoyant.
Je me promène sur ces rochers arrondis Par la mer et son roulis, Les pieds nus sur ces galets, À humer ce bon air frais.
Cette bonne odeur iodée Me ramène dans cette maisonnée, Sur cette falaise à Mesnil-val, Dans cette maison ancestrale.
Je me promène sur ce chemin tout vert, Qui mène de la maison à la mer. J’entends le roulis déchaîné Qui ramène sur la plage isolée Ce que les marins ont déversé Depuis plusieurs années.
De vieilles souches que certains vont ramasser, Une nouvelle vie, vont retrouver Et vont être sculptées Par ces artistes nés.
Elles ne vont plus être ballottées Elles vont se reposer, Vont être admirées Pendant plusieurs années, Pour retrouver leur chemin d’origine, Et ballotter sur ces algues marines.
J’aime me promener sur ce rivage, À regarder et humer cet entourage, À écouter le ramage de ces mouettes Qui me font quelques pirouettes. Je me sens bien dans cet univers Que constitue cette belle mer.