En ce matin ensoleillé, En cette fin janvier, J’écoute cette cantate de Bach, En admirant ce lac.
C’est un moment privilégié Où je couche mes pensées sur papier. Je ne peux les partager par la voix, Je les transporte par mes doigts.
Tout à coup je regarde cet arbre décharné, Un geai bleu y est perché. Il ne peut se blottir derrière les feuilles, Il est transi et regarde l’écureuil Qui court le long des branches Pour son exercice du dimanche!
Je marche sur ce chemin glacial, J’aime ce silence hivernal. Juste le crépitement de ces branches, Cachées sous cette neige blanche, Cette neige immaculée Que personne n’a encore foulée.
Le chien est à mes côtés Qui gambade dans ce pré Où quelques herbes folles, courbées par le vent Font des vagues sur ce sol blanc.
Je m’arrête un instant Et me retrouve sur ce divan, Où mes doigts sur cette feuille, gambadent Où la plume se délecte de cette ballade. Me voilà revenue avec cette musique Qui m’a amenée dans cet endroit magique.