Le froid est intense, les vitres sont givrées, La fumée blanche sort des cheminées, Les arbres paraissent figés, Aucun oiseau n’y est perché.
Même la chienne ne veut sortir, Elle reste blottie à mes pieds et soupire. Encore quelques jours de froid Avant de gambader à nouveau dans les bois.
Se ressourcer dans la nature Pour continuer ma vie sans rature. Cette flûte de paon qui m’accompagne, Me ramène si loin dans la campagne Où mon imaginaire entend ces sons Qui m’apaisent, Que c’est bon!
J’entends cette légende où Paon, amoureux de cette fée, Se cache derrière ces roseaux mordorés. Elle est là et le chahute, Il coupe ces roseaux pour en faire une flûte.
Cette légende de la flûte de paon, Que c’est beau et doux en même temps! Je suis transportée dans cet espace subtile Où j’écoutais avec mon père, ces disques vinyles. J’aime retrouver ces doux instants de bonheur Que je n’appréciais pas à leur juste valeur.