Cette belle ville, Royan Me ramène dans le temps, Le temps de mon chien Oby, Ce petit caniche gris.
Période de liberté Perdue dès ma dix neuvième année. Je me sens triste en y pensant, Voulant trouver la liberté en me mariant, La liberté en fuyant La maison de mes parents.
Et pourtant, ils ne me refusaient rien, J’aurais pu être bien ! Cette ville où je fus si bien accueillie Par Jean et Colette, mes bons amis, Où j’ai réappris à rire, À prendre du plaisir.
Je me souviens de ces beaux paysages, De ces promenades le long du rivage. Cette mémoire affective M’amène sur cette rive, Où je savoure ce bonheur Qui ravive mon cœur.
Parfois, revenir en arrière Pour éviter les mêmes erreurs qu’hier ! Je suis passée à travers bien des revers, Je ne regrette rien, bien au contraire !
Je me suis construit dans la peine, Je savoure aujourd’hui ma veine. Plusieurs passions traversent ma vie, Des tableaux aux écrits ! Sans oublier le vélo Oh ! Que c’est beau ! De visiter ces campagnes En regardant cet âne, En prenant le temps d’écouter, de sentir, De regarder ces oiseaux se blottir, Prendre le temps de vivre ces plaisirs Fait partie de ma joie de vivre.
Petits plaisirs anodins Peut-être pour certain ! Pour moi c’est une nécessité Que j’aime savourer.
La nature, la rivière, la campagne, La forêt, la montagne. Que j’aime ces endroits, J’y ressens une grande joie !