Dans la nuit déambule l'aspirant maraudeur Un éclat d'obsession s'est fiché dans son coeur Il cherche d'L. ses yeux, son éclat, son odeur Et traverse les jours comme un faible vainqueur
Quand le feu de l'étreinte envahit ses entrailles Il repense à leur lit, les cheveux en bataille A leurs corps érigés en chinoise muraille A leurs doigts qui se nouent, à ses hanches, à sa taille...
Ils étaient presqu'heureux dans la vie, épanouis Mais la fête est finie ! le mirage évanoui ! Et la fleur s'est flétrie à la fleur de leur âge
Les illusions perdues, on en devient plus sage... Mais les pleurs montent en lui comme une morne mer Et il sent qu'il dérive de l'amour à l'amer...