Dans ma plus profonde réflexion Je vis au seuil du bled cette Fleur Celle à qui dieu dans son intimité accorda une parfaite conf Jusqu’à lui confier ce qu’il aime au dessus de tout Durant deux cents soixante dix jours et nuits En sanglot, Accroupie et ses cheveux défaits Confuse, perplexe et monologuant Et je ne sais quoi ; ses mots alambiqués se cognaient contre Comme un troupeau de buffles venu des enfers Soudain des cris sautent avec furie Ainsi qu’une lionne en quête de son lionceau Dieu dans sa miséricorde lui demanda De tout idéaliser sur terre même après notre trépas De veiller à ce que tout homme soit heureux même dans la dou Et oui! Je me rappelle d’hier d’avant hier Cette rose était source d’inspiration Celle qui redonnait de l’espoir dans les insuccès Oh! Douce Colombe. Oh! Fleur adorée Acculturée et dépravée je te vois présentement ainsi. Perdant toutes tes vertus au détriment de la matérielle Aujourd’hui, en me ressourçant comme jadis J’ai vu que c’est l’enfer dans ton cœur Que tu ressemblais à ce livre aux pages pleines d’arabesques Où je ne parviens plus à m’y retrouver Oh ! Bibliothèque Sur tes pages d’antan je me remémore Que tu tenais tellement à tes enfants Que tu étais astreinte même de passer tout ton temps A leur apporter le meilleur de toi, peur de tant de choses Parce que sachant le rôle d’une femme dans une société Qui consiste à veiller à ce que sa progéniture ne soit victi De peur aussi, une fois auprès du Tout Puissant De ne pas être du nombre de celles qui doivent rendre compte