L’été déjà loin n’est plus que souvenir, Les récoltes d’automne sont rentrées au cellier ; Arrive le temps du gel et des longues veillées Qui voient près du foyer les gens se réunir.
Le vent arrache aux arbres leurs dernières feuilles, De lourds nuages gris s’enfuient à l’horizon. La pluie cingle les vitres de nos vieilles maisons, La nature dépouillée semble prendre son deuil.
La flore a disparu, la terre n’est que tristesse, Les oiseaux se sont tus engourdis par le froid ; La faune s’est enfuie au plus profond des bois Cacher son désarroi, sa peur et sa détresse.
Chacun de s’abriter d’habits de toutes sortes, C’est le temps de sortir manteaux et houppelandes ; Une bise glaciale galope sur la lande, Monsieur l’hiver frappe à la porte.