Un réveil des sens un jour d’hiver... Enrobée de blanc ou peut-être de noir, au départ. Tu ne verras que ses yeux... si tu veux. Ô chenille, Ô chenille je te retrouve, t’es de retour ? ! Regardes-moi... C’est bien toi ?! Je reconnais tes parfums, tes arômes de loin. Soulève ta dentelle... que la chenille se pose sur ma main. Ô chenille viens… Ne crains rien ! Dors dans mes bras ; de cette chrysalide tu sortiras... Personne autre que moi ne te reconnaîtra… Restons là un moment... je te sens... un baiser long... et... Sur mon épaule se pose un papillon Tout doucement la vie s’ouvre sur toi, sur moi, sur un don. Que c’est beau ce blanc... que c’est beau cet émerveillement Au bout, tu auras le jardin des couleurs, de tes colorations Ô papillon de loin ! Enfin, t’es là ?! Reine des couleurs... dis moi comment ? Comment tu te déshabilles pudiquement ? Ô voluptueuse douceur ! Douceur qui se pose sur ma vie, Promets moi... promets moi que tu me caresseras... Que tu me caresseras jusqu’à l’aube... jusqu’à la fin...