Je te vois partir et s’envoler Pour dire et redire Ce qui a été dit et ce qui se redit Ce qui a été entendu Et ce qui n’a jamais été dû Le souffle de tes ailes m’emporte A voir ton cœur du ciel De ces ciels Il nous observe Et vers Lui je lève mes yeux et je te prie Prière du fond de la nuit De l’obscure absence de cette chaire Qui se présente et qui va et qui s’en va Au-delà de nos vertiges, au près de Lui Au ciel, les premiers transgressent Les seconds marquent les notes Les troisièmes chuchotent les oui Le silence du cœur, la paix du voyageur De la nuit, qui oublie à claque de porte Les lettres, les mots et les images sont perdus Entre espace sombre et cœur alourdi Paix sur cette âme qui voyage et qui oublie Les mots des dires et des redits, J’entends, bien sûre que oui Les souffles de ces ailes me rapportent Et me redisent ce qui a été dit Et moi j’écris…