Mon p'tit soleil
Mon p’tit soleil
Quand vient septembre mon cœur en peine,
Alourdi de mélancolie,
Tourne en lui-même et puis se traîne,
Se répétant « elle est partie »…
Un chien malade dans sa niche :
Telle paraît alors ma vie.
Aux premières pluies sur la corniche,
Les arbres pleurent - mon âme aussi.
Oh, ça ne dure que vingt jours,
Peut-être trente, à tout casser…
Le temps que l’automne à son tour
S’installe et vienne me calmer.
De l’amour ? Fi ! C’est trop banal !
Ce pâle et morne sentiment
Ne se compare que très mal
A l’affection que je ressens.
Oh, c’est bien plus que de l’amour !
C’est la tendresse ineffaçable.
Les mots seront toujours trop courts
Pour exprimer l’inexprimable…
(Refrain x 2)
Elle est pour moi mon p’tit soleil,
Ma joie de vivre, ma pétillance !
Mon p’tit bleuet, mon arc-en-ciel,
Le petit trèfle de ma chance…
Quand elle est là je suis heureux,
Et bien au-delà des clichés !
Y’a pas plus simple : je suis heureux !
Elle est la mer, je suis l’été.
Du grand Rimbaud elle a le rire,
« Un joli rire de cristal »,
Par lequel brillent les saphirs
De ses yeux bleus, bleu-minéral.
Par ses clins d’œil, tendres et coquins,
Elle me rend intelligent,
Malicieux, vif, un peu taquin,
Presque éternellement vivant !
C’est une flûte de champagne,
C’est mon bonbon acidulé,
C’est ma p’tite sœur, c’est ma compagne,
C’est ma clairière, c’est ma fierté.
J’ai une embellie dans le cœur,
Une oasis, un p’tit trésor,
Oh, pas grand chose ! Un p’tit bonheur,
Une fée Clochette aux cheveux d’or !
(Refrain x 2)