Vous dites l’amour éternel. Ce chant à l’aube chuchoté À l’oreille de la cruauté Dans l’infernal cercle mortel. Nous prenons l’hostie émiettée Mais qui cependant nous engage Dans l’infini tant convoité Où le jour laisse place à la nuit Avalant dans son noir sillage Une vie pour qui sonne minuit.
Laissez-moi rêver qu’une fleur Posée au matin sur un cœur Laisse à l’humanité son âme. Et dans l’œil d’une femme qui se pâme Fait fleurir l’éternelle tendresse Des parfums offerts pour caresse.