Le pâle éclat de ta chair de lune déchire Le ténébreux manteau de la nuit éternelle. Il ne saurait y avoir d’instant plus propice Aux larmes pour troubler le rêve et l’envahir.
Tourne sans fin la voûte mobile des cieux. Nous entraîne aux confins de l’étreinte charnelle La danse macabre menant au précipice De mon corps à ton corps, De mes yeux dans tes yeux.
Qu'importe douceur ou amertume d’un cœur Joies et peines nous racontent l'histoire humaine Engloutie dans la mer Répandue sur la terre. Grain de poussière amoureux du souffle de l’air Ne t'affliges pas. Ce qui fut est déjà loin Et la lune passera sur notre destin.