Dans mes yeux Tes lèvres. Le mauve cruel Brulant d’une morsure. Sur tes joues L’altération vive Enflammée Du poids de mon épaule. Plus tard encore Après la dispute Sur ta bouche La lourdeur de mon ventre. Et sur ton front maintenant Le pesant mercure D’un sanglot. Sur tes lèvres toujours L’éclaboussure soûle Et chancelante De mon râle. Sous mes doigts Malgré ton refus Le doux récipient de ta peau Transpirant mon haleine Au chemin pour mes mains Alanguies Vers cet horizon brun. Plus haut Ma blessure À ta poitrine Éclabousse Ton mal à mon oreille. Dans ton âme l’abandon Du désespoir. A ta ceinture Une fermeture de feu Épuisée M’interdit De gouter à ton ventre Dans un projet d’orage. A tes genoux Mes mains capricieuses Et nerveusement nouées. Mon corps Arcbouté au tien Crie son impuissance À t’aimer mieux. A tes pieds la semence. Et maintenant, Au-delà de nous Bien trop tard, L’amertume De t’avoir retenu