Je parle, Trop Je parle encore, Et Mes mains survolent enlèvent ton visage endormi Enfin, C’est ce que je crois. Puis, je me suis tu Je Ne te regarde plus Les yeux fermés Je t’imagine seulement Je respire dans ma main Les yeux clos Ma propre odeur Sa propre chaleur Qui me vient d’elle Je me suis tu Pour ne penser qu’à toi A l’instant j’ai fait de moi Un criminel Qui n’imagine que toi ; Moi versé Au parfum proféré de ton corps. Le relent de ton odeur Soulève de sanglots Ma poitrine Mon nez, ma bouche S’abandonnent A l’infernal duvet De tes organes sensibles. Est-il possible que je t’aime ? La morsure de ma propre lèvre Excite mes sens. Dans ton ventre, Le couteau fatal. Après ce crime Aie pitié de moi, Dans le secret de ta chaire Morte. Je peux partir. Avec sur mon dos Maintenant Le lourd fardeau De l’innocent ami. En cet instant compassé Ulcéré Le couteau Rouille En secret Des sangs