Ils étaient beaux, rieurs, attachants Ils étaient le sel de notre existence Ils étaient la vie, nos vies tout simplement Ils étaient notre ciel, notre dépendance
Nous les avons gardés tout contre nous dans la joie Voulant les protéger des dangers de ce monde cruel Pleurant de leurs pleurs, émus par leurs émois Nous n'avions d'autres désirs que leur amour éternel
Mais c'est vrai le monde est bien infidèle Et les graines sorties de terre au soleil grandissent Cultivées elles deviennent distinctes et individuelles Se parant de leurs propres atours elles mûrissent
Où sont passées les petites pousses si graciles Tendres et amoureuses, rayonnantes de bonheur Qui se tournaient vers nous dans les moments difficiles Cherchant l'amour inconditionnel caché dans nos coeurs
Il y a eu ensuite le doute, puis l'indifférence Ils ne rêvent plus, ils sont suffisants et distants Du piédestal nous font tomber sans respect ni élégance De lumière nous devenons ténèbres, puis transparence
On espère un instant, et incrédules nous persévérons Puis le temps passant on réalise au bout d'un moment Ce qui était ne reviendra plus, faut se faire une raison On efface et on reprend là où nous étions deux amants Oubliant le passé et vivant enfin pour nous avec passion Heureux de nouveau et allant de l'avant