Quelle est cette tristesse envahissante Qui comme un nuage gris le ciel obscurcit Funestes dimanches à l'ambiance accablante Où l'on ne voit que grandes peines et oublis
Ces places vacantes, toujours en attente D'une chère présence qui anéantirait l'ennui Une aura rayonnante, une voix différente Qui transformerait les limbes en paradis
Voir jaillir du néant, des visages, des bruits Des bras accueillants, des sourires ravis Voir le gris dispersé, dans le ciel une embellie Dissipant d'un coup la brumaille et la pluie