Lourds sanglots prisonniers de mes entrailles Douleur lancinante, impudente, persistante Larmes roulant traçant des entailles Châtiant ce mal, cette douleur arrogante
Cracher ce venin de vipère en sommeil Détacher ces liens que la haine resserre Chasser ces tourments que la rancoeur réveille Vider ce courroux qui pourri les viscères
Attendre la délivrance d'après la mort Espérer revoir le bout du tunnel Trouver enfin dans le trépas un réconfort S'affranchir à jamais du joug charnel