Lamentations qui allègent les fardeaux Complaintes qui nous chantent les amours et les peines Gémissements de souffrance où chacun a son lot Grogne d'une plainte avilissante et vaine
L'âme alourdie par tant de tourments S'épanche tout autour répandant son calvaire L'oreille d'un passant à l'écoute, bienveillant Acquiesce embarassé et ne sachant que faire
Les mots de consolation qui viennent l'apaiser Ne sont que des abstraits mouvements impuissants La souffrance est aussi dense qu'avant de se dolenter Mais il reste l'espérance que l'autre ira l'emportant