Parfois tu es désespérance, déréliction Un sentiment d'abandon, de mélancolie Parfois tu es méditation, contemplation Tes lettres de noblesse, l'aristocratie
Quelquefois tu es cloître, tu es retraite Un sentiment d'élévation, d'ennoblissement Nous retranchant dans notre thébaïde secrète Nous cherchons nous-mêmes notre esseulement
Mais souvent, trop souvent, tu es solitude Un sentiment d'abandon, de délaissement Nous plongeant trop vite dans la décrépitude Abominable rejet, cruel désintéressement