Dans la froideur du temps, mon entrain se morfond Drainé dans la torpeur, aigri par la routine ; Qui grisent de langueur, la passion mutine De mon esprit captif, dans un vague profond.
Dans la fureur du vent, mon timbre se confond À la fade clameur de la nuit clandestine, Qui pourchasse le jour, dans le flou qui s’obstine À geler cet espoir, enfoui dans le bas-fond.
Entre l’illusion d’un bonheur qui s’esquisse Et l’indolence d’un cœur, qui tangue et déplisse À quel cours se vouer... par quel fil les nouer ?
Sur les pas d’un printemps, chassant toute gerçure, S’embrasent les doux airs, d’un tandem renoué, Qui de ses bris renaît, par la voix qui susurre…