Si le temps a coulé nos belles espérances, Et l’hiver affadi, nos horizons aimants, Alors, j’attiserais nos faibles battements, Hâtant la floraison du printemps des romances.
Qu’un tourbillon divin, confonde nos essences Dans la valse des sens aux plaisirs désarmants ; Que pourfendent nos cœurs, encor sans châtiments, Par l’écho de nos voix, en parfaites séquences.
Puis-je me dérober à tes dons enjôleurs, Quand sondant tout l’Univers, d’entre toutes ces fleurs, Tu restes de tout temps, ma Reine haut de gammes.
Dans un monde idéal, de bonheurs épanouis, Où tu es Garnisseur, de nos désirs en flammes, Flirtons à l’infini, rêvons d’instants inouïs.