Au lustre de ses mots par leur air fastueux Louange le blason de l’intime harmonie Hypnose de ces voix à l’acerbe aphonie Ô Ménestrel et Mère au souffle affectueux !
Magnanimité d’elle oasis vertueux Millésime ses vers d’une tendre euphonie, Anges porteurs d’espoir, d’andante symphonie Gaufrant l’affliction dans un baume onctueux.
Entre persévérance et bonne vigilance Découle son égard porté pour l’excellence ; Esprit et cœur nantis, bravant l’Adversité.
Longtemps enracinée à sa belle patrie La dépeint quelque fois avec sagacité Et constelle d’émoi, les Lys en symétrie.
Berceuse des poudres d’étoiles Elle arbore ses papyrus Rêvant d’un monde sans souffrance Nous enjoint à l’évasion Y détrempant de sa faconde.
(Sonnet prolongé d'octosyllabes comportant un acrostiche)