Dans mon silence d’or, j’ai vu ses actions Cheminant dans le noir empreintes d’espérance; De voir enfin se valoir, la triste résonance De nos chœurs désireux, de belles jonctions…
De ses nobles efforts, a tu ses passions En cultivant la grâce et l’émoi dans ses stances. Tel mon ravissant Lys, aux sublimes fragrances A parfumé mes sens, par ses confessions…
Sait-elle qu’à maints temps, j’aurais voulu lui dire Que ses vents langoureux m’émeuvent sans maudire Les tendances d’antan de ses lascives sèves ?
D’un cœur affectueux, qui garde ses espoirs De retrouver sa sœur, cage à ses désespoirs J’ai peur de la léser, de décevoir ses rêves…
Me pardonnera-t-elle ?
A Marseille, le 18 juin 2011 Par L'Architecte (Maodho BA)