Mes repères intemporels, Ô Démiurges des Eaux vives Vos sangs irisés, naturels, Coulant en moi, le long des rives M’étoffent de sèves massives Dévoilant mes traits culturels Vos yeux, des feux surnaturels Chassant mes frayeurs fugitives.
Mûri dans vos havres coulants Tel un lion, rugissant sa trace Vos murmures ensorcelants En eux je puise alors la grâce M’enivrant d’ondes affectives Vos beaux gènes suintent en moi Et fier, j’exsude mon émoi Chassant mes frayeurs fugitives.
Jadis, maintenant et demain Ma Reconnaissance se mue Et s’embobine en parchemin Elle se déploie, honneur promue Clamant mes encres votives J’invoque l’immortalité De vos spectres, immensité Chassant mes frayeurs fugitives.
De votre Bénédiction Pourrais-je en profiter encore ? Pour votre Satisfaction Semer l’éclat qui décore Votre labeur, Ô Perspectives ! Peignez l’horizon de mes vœux Pour graver ces quelques aveux Chassant mes frayeurs fugitives.
A mes Parents
(Balladine en octosyllabes avec un refrain en dernier vers)