Au coucher de la nuit, sous un ciel brun d’écume Perché sur mon radeau, près du flanc auscitain J’ai cherché longuement tes échos au lointain… Ceux qui bercent gaiement la fougue de ma Plume.
Sans ta sereine voix, mon cœur gît dans la brume ; Privé de ta chaleur, je m’empreins d’air hautain. Loin de tes beaux attraits, mon Art est incertain. Sans ton corps séduisant, je forge sans enclume.
Ô Lyre de mes chœurs, ton Calme me morfond. Serait-ce un Grief à mon Accord profond ? Mes Sens ivres de Toi languissent en silence.
A marré dans ton cœur, je t’attendrai là-bas, Sur l’abord de l’Atoll pour l’Esquif d’éminence. Mes désirs sont de Toi même sous Flux plus bas.