Quand m’enjôle l’aura qui voile ma raison Ma ferveur se débat, sous la réminiscence D’un lointain ressenti, joug de ma conscience Je concède une trame, en refrain d’oraison.
Quand je revois tes traits redorer la saison Et ton exquis sourire insuffler « renaissance » Au paysage argenté, solfie une romance… Réinventant l’amour, en douce déraison.
Jodlant de mes archets, ton accord qui me trouble J’enflamme de désirs, ton charme qui se double Et j’encre nos ardeurs dans l’effluve lascif…
Suspendant son envol, le temps épris s’attèle Aux courants capricieux en pause graduelle Sanctifiant nos sangs, gravés dans l’or massif.