Tes seins lâchés en lente pente douce Se galbent sous leur poids en essaim tropique Mettant en lumière ton buste de flibustière Dans une matutinale aurore naissante
La cible pointée des cercles magiques De ta gorge en efflorescence claire Blasonne ses armoiries de chair Dans la fascination de la forme
Deux globes satin mâtinés D’hermine et de rose mystique Courbent l’espace et cadrent le regard
Ogives en majesté sur ligne de tir D’un mamelon grenu qui s’étire Auréolé de son aréole orphique