En ses rets ne luit l’âme sous le soleil noir Au jusant molaire des refontes polaires Que pour féer au cœur de la poix oculaire L’astatique ressort des évections du soir
C’est là qu’Orphée rejoint vraie l’Eurydice noire Dans le cri des motions des injonctions solaires Aux syzygies de feu…défi à la vimaire Du temps de la non mort obsolète d’espoir
Non lieu du rêve en Engadine sise… Hélène * Comme elle est belle et mauve très extasiée Des seins acérains au nacarat de l’aine
Par le poème seul hiérophanie du Verbe Par l’asymptotique mort…Elle…appariée Et Lui… en rebis ** né d’Energie… en Erèbe
* Associant Hélène par métonymie au paysage de l’Engadine dans les Alpe suisses – « le pays d’Hélène …depuis qu’elle n’est plus » - Pierre Jean Jouve a élaboré « le mythe d’Hélène » nourri de l’émoi procuré par trois femmes dont Suzanne H et particulièrement Lisbé : il se déploie dans la poésie, le roman et les écrits auto-biographiques du poète. ** « Chose double », conjonction du Soufre et du Mercure, d’Orphée et d’Eurydice, d’Elle et de Lui dans la tradition alchimique : prononcer rébis.