Y a-t-il tiges plus volubiles que celles d’une Ipomea enluminée Jouant à cœur avec ses feuilles acuminées Pour lancer des fleurs en trompette dont le pavillon Sonne la coloration bleutée de leur silencieux concert ?
Y a-t-il plus hypnotique que cette corolle mystique Sinon ses graines atypiques à l’effet extatique Dont la voltige a quelque chose qui hallucine Quand on s’énergise à leur ergine ?
Il y a plus empathique dans cette parole mythique D’une sybille pathétique Révélant sur un ton mystériosophique
Que la Volupté est un Volubilis mineur Celui d’un désir qui attend son heure Dans la corolle ébleuissante d’une érotique majeure