Les volets anciens d'un salon cossu Laissent filtrer des faisceaux de lumière Qui, timidement, viennent éclairer La lignée de portraits poussiéreux
Dehors, dans le bruit de la rue, Passent des voitures à toute vitesse Qui se soucie encore de la beauté Originale, d'un salon à l'abandon ?
Des promenades sous un vent léger Dans des paysages sauvages Ah, pouvoir hurler du haut d'une falaise Que nous vivons une époque troublée.
Chanteur grivois à la belle plume Qu'il est triste de voir passer Les ombres de tous les jours Que ta guitare savait enchanter...
Ta musique et tes mots de province Je puis m'asseoir à l'ombre d'un bosque T'écouter parler d'amour, toi notre prince Es-tu moins inquiet là où tu es ?
Pour qui ne l'aurait pas compris J'aime à penser que personne n'oublie Qu'en venant au monde, nous naquîmes nus Qu'il en sera toujours ainsi.