Dans la pâleur de l'aube fraîche D'où s'élève le chant de la brise, Apparaissent les rouleaux qui s'ébrèchent Et l'écume déposée en douceur sur le sable.
La démarche lente, azurée, Une nymphe émerge de l'onde bleutée Les yeux fermés, d'une beauté sans nom, Celle que l'on ne doit pas nommer.
Sans trop user de ses attraits troublants, Elle charme les marins errants. Entre caresses et chuchotements Osmose de la beauté et du chant.
Cette femme à la silhouette parfaite Corrompt les purs, les esthètes Et même les maris fidèles, Dangereuse passion, dans le mal se révèle.
Les navires chavirent Se heurtent, frêles esquifs, A son coeur de récif Malveillance et plaisir de nuire.
Perdus entre désirs et plaisirs La folie dévore ces hommes Enfin au plus profond des eaux, C'est de la Mort dont on entend le triste rire.
Août 2009. Un grand merci à: Maérose Capillon, pour le choix du titre.