Jeune demoiselle Toi qui est si pure, si belle Fais-moi la faveur je t'en prie De pardonner les erreurs de ma vie Jeune demoiselle je t'implore Au plus fort de mes cris D'écouter encore Ma complainte, surgie De l'Hadès infini.
Jeune demoiselle Peut-être m'en veux-tu toujours Mais mon âme doit-elle souffrir Encore plus que mon coeur De ce glacial conflit ? Depuis lontemps déjà il est brisé En milliers d'éclats de verre pilé Je m'écorche les mains A tenter de recoller les morceaux Sans jamais personne, jamais rien.
Jeune demoiselle Plus douce que l'arc-en-ciel Consentiras-tu à purifier mon âme Aussi fière et gonflée d'orgueil ? Pardonneras-tu les péchés d'un pauvre diable Animé par l'ardeur d'assainir son coeur ? Je t'en prie sauve-moi ... Accorde-moi la grâce des rois.