C'est en grimpant sur les flancs De cette montagne escarpée Transpirant légèrement sous le poids du barda
Que j'aperçois au final L'éclat et le reflet argenté De ces masses immortelles ancrées Sur les hauteurs de la Terre
Quel effrayant arsenal jonché Sur des pointes indomptées Depuis quelques siècles Qu'elles sont nées Je les arpente fièrement Transpirant sous le poid de mon barda
Lorsque j'atteinds enfin le sommet Suffocant à cause de l'air si rare Je pense à ma victoire Sur la Nature et sur moi
Alors sans même me retenir Je laisse l'excitation m'envahir Je ne réfléchis plus, je rugis !